Poursuivons la lecture de notre guide de survie diététique

et sportive à l’intention des golfeuses et golfeurs

nourris des meilleures intentions.

Pendant la partie

• le maître mot est l’hydratation. Comme pour toutes activités physiques, il faut impérativement boire avant d’avoir soif, soit au moins 1,5 litre pendant le parcours (le terme ici de boit-sans-soif convient parfaitement, mais précisons bien qu’il s’agit ici d’eau et uniquement d’eau) ;
• s’il fait chaud, l’effort prolongé justifie d’ajouter un peu de sel dans la boisson, à raison d’une simple pincée dans 1 litre d’eau (voilà l’occasion rêvée pour enfin mettre un peu de sel dans votre golf, depuis le temps que vous en rêviez) ;
• s’il fait froid, pour compenser la dépense énergétique liée à l’adaptation climatique, c’est le sucre que l’on privilégie (enfin une bonne nouvelle !), sous forme par exemple de quelques fruits secs ;
• après chaque putt, et ce dès le premier trou, il est indispensable de boire quelques gorgées, même quand il fait froid ou lorsqu’il pleut ;
• dès le troisième trou, on peut recommander de s’alimenter en consommant par exemple quelques fruits secs, le but est de maintenir la glycémie stable et surtout d’éviter une hypoglycémie.

Après la partie

• le rétablissement de vos réserves en eau, vitamines et minéraux est primordial ;
• il faut boire abondamment (désolé de vous décevoir, mais la bière comme réhydratant optimal est une légende totalement infondée qui ne réjouit que les brasseurs) ;
• prenez un repas équilibré comportant des protéines et glucides complexes (le hamburger triple stékache-tomate-bacon-salade-cornichon-petite sauce est complexe à manger sans s'en mettre partout mais n'entre malheureusement pas dans la famille des glucides complexes) ;
• attention aux pièges de la remise des prix avec les kirs, les re-kirs, les re-re-kirs, les re-re-re-kirs pour les plus sportifs, les petits fours à l’unité ou en lot pour les plus démunis nutritivement, les charcuteries et autres desserts au nutriscore apocalyptique (c’est pour cette raison que l’on préserve un délai de sécurité diététique entre la fin de la compétition et le buffet).
Le golf, sport d’endurance et de concentration, nécessite, quel que soit votre handicap, de respecter des règles nutritionnelles simples ayant pour but de maintenir votre niveau de jeu constant pendant dix-huit trous (c’est aussi ce qui est terrible : votre niveau de jeu n’en sera jamais relevé, tout au plus peut-être cela vous évitera-t-il de flirter une fois encore avec le pire).

Trois précisions

• les infos médico-techniques proviennent du site de l’Institut de recherche du bien-être de la médecine et du sport santé (visiter le site) ;
• ce qui n’est bien sûr pas le cas pour les commentaires qui ancrent avec lucidité, intransigeance et humilité la théorie physiologique dans la pratique du terrain.
• est aussi consultable avec bénéfice le site nutrigolfpro (visiter le site).